Le travail du cuir est répandu dans les régions d’Algérie où l’élevage est largement pratiqué. L’artisanat se tourne vers !a production de chaussures, ceintures, selles de chevaux et de chameaux, de récipients, taies d’oreillers, fourreaux d’épées, chasse-mouches.
La maroquinerie de Tlemcen
Elle découle de l’héritage de la broderie et de la couture. Fortement imprégné de la culture andalouse, bastion de l’art hispano-mauresque, Le cuir Tlemcenien est célèbre par ses motifs et formes que l’on retrouve dans les bottes, selles, sacoches, portefeuilles etc… Tant d’objets manuels de la vie quotidienne.
La maroquinerie dans le Grand Sud (Tamanrasset)
Ici, le savoir faire est à l’état naturel, mysticisme, grands espaces. L’inspiration est en éveil permanent, le produit est de très haute facture. Qu’il s’agisse du Arreg ( sac de voyage) El-sedira ( sacoche de selle) ou des Tarallabt ( les portefeuilles), le souci de perfection est omniprésent.
La maroquinerie de Médéa
Expérience dans le travail et finesse du produit, Le mocassin en cuir et les harnachements, selles et ceintures, faisaient dans le passé la réputation de Médéa. Les portefeuilles, portes cigarettes, sacoche, sertis de fil d’or et d’argent ont complété la gamme. Des artisans tentent vaille que vaille de maintenir la tradition mais la modernisation du métier inspirée des modèles étrangers empêche tout retour aux sources.